
Un souvenir : Avril 1977 – une ville italienne au bord de la rivière Santerno
e me rappelle comment j’ai commandé du thé dans un charmant café italien. Quand la serveuse la versa dans une tasse en porcelaine, l’odeur de jasmin a évoqué un souvenir de ma jeunesse …
Imaginez un jardin printanier une heure après le lever du soleil, lorsque la lumière aux rayons les plus doux enveloppe chaque brin d’herbe et chaque fleur qui s’ouvre … J’étais très jeune. J’y suis arrivé tout à fait par hasard. Fasciné par la brume des formes et couleurs du matin, je parcourais les allées du jardin … Avant même de La voir, je sentais un souffle de fraîcheur et d’innocence. Elle s’est baignée dans un bain de jardin. Le soleil éclaira ses cheveux blonds et ses joues rose pâle. Je ne voyais pas grande chose, les arbustes à fleurs formaient un paravent dense. Je me souviens de l’odeur du jasmin, de la jacinthe et de l’aloès.
Je ne sais pas comment elle s’appelait. Pour moi, c’est toujours une personnification de la délicatesse et de la fraîcheur – comme le jardin à l’aube, enveloppé de brouillard et des premiers rayons du soleil.
J’ai décidé qu’Elle – et son jardin – méritaient leur propre parfum. IMOLA VINOVE.
